SYLVIAN THE FISH MAN


https://www.emirates-magazine.com/2024/07/12/the-olympics-by-sylvian-the-fishman/


Reportage TV France 3

https://youtu.be/5R43BK_ph-M


Filmed at Byron Bay

En permanence à:

LAGALERY Fine Arts
1 rue du Chateau, 06380 Eze.🇫🇷

Studio Headland Park-1100A middle head road-2088 Mosman 🇦🇺

Avec Son Altesse Sérénissime le prince Albert II de Monaco ( à Dolceacqua - Italia )

PRESENTATION PAR MARC FAUGERAS, Galeriste

🇬🇧

Sylvian Preziosa, born on March 7th, 1963 in Nice, has had a deep interest in painting from a very young age. He began selling his artwork in the 1980s, but it was in the early 2000s that he truly found his style and settled on his main subject: fish.
Through his artistic exploration, Sylvian has developed a unique technique and a wide range of expressions. In 2004, he incorporated plastic bags that he found underwater or on shores into his visual compositions. By recycling these discarded materials, he not only adds an environmental aspect to his work but also creates a connection between his subject matter and its origins as waste.
Sylvian's art is heavily influenced by the Pop Art movement, which has shaped his artistic philosophy since its inception. Like iconic artists such as Andy Warhol and Jean-Michel Basquiat, Sylvian presents an iconographic vision through his choice of fish as a recurring motif. This selection of subject matter not only reflects his connection to his homeland but also emphasizes the significance of biblical themes. The fish is always depicted in profile, with its gaze turned towards the left.
In a manner similar to Warhol's portrayal of Campbell's soup cans, dollar signs, and portraits of stars, or Keith Haring's radiant baby, Sylvian uses fish as his own iconography. The color palette he employs is reminiscent of the Pop Art movement, characterized by its use of primary colors and minimalist aesthetics.
However, Sylvian's artistic journey doesn't end there. His life in Nice has also been influenced by the New Realism movement and artists such as Arman, Klein, César, Spoéri, and many others. This movement, alongside the American Pop Art movement, focused on objects and our consumer society. New Realism offered a fresh perspective on objects by exploring their deteriorating states. Artists attempted to break, burn, segment, cut, accumulate, conceal, and compress objects, st ripping them of their functionality and presenting them in surprising dimensions.
Sylvian incorporates plastic bags, which he finds in the sea or on shores, as raw materials in his artwork. He heats, stretches, and paints these discarded bags to breathe new life into them. This gives these objects a second chance, transforming them from useless waste into meaningful pieces of art. By doing so, Sylvian not only embraces the artistic aspect but also integrates an environmental dimension into his work.

🇫🇷

Il m'est trés agréable de vous présenter un travail abouti d'un artiste de Nice. La démarche de Sylvian est imprégnée de culture Pop Art, un mouvement qu'il a suivi depuis ses origines et comme les plus grands noms de ce mouvement tels Andy Warhol ou plus tard Jean Michel Basquiat, il nous propose un visuel iconographique. Le choix du poisson est là pour marquer son origine méditerranéenne mais également nous rappelle l'importance du poisson en thème biblique, une récurrence qui fonctionne sur la résonnance puisque ce poisson nous est toujours représenté de profil le regard tourné vers la gauche.
Comme pour les artistes du Pop Art, Sylvian iconographie le poisson comme Warhol avait pu le faire avec les boites de soupes Campbell, le dollar et les portraits de stars ou comme Keith Haring avec son bébé à quatre pattes radiant. Le choix de la palette également nous ramène à ce mouvement au travers des couleurs flashy et souvent primaires.
Sa vie à Nice l'a conduit à suivre de près les nouveaux réalistes tels Arman, César, Spoeri et tant d'autres qui en parallèle au mouvement du Pop Art américain, ont dévellopé une forme artistique tournée vers l'objet et notre société de consommation. Ces artistes nous ont ainsi proposé un nouveau regard sur l'objet autour de la déclinaison des altérations d'état qu'on pouvait leur faire subir. Ainsi ils se sont attacher à casser, bruler, segmenter, couper, accumuler, compresser l'objet afin de lui retirer sa fonctionnalité première et l'amener au regard avec une toute autre dimension.
Sylvian est également leur héritier pusqu'il utilise comme matière première dans ses oeuvres des sacs plastiques de recupération, qu'il chauffe, étire, peint pour donner vie à ses poissons. Une seconde vie, nous dirons, pour ces objets devenus inutiles et déchets de notre société. La démarche artistique est d'autant plus séduisante qu'elle possède cette dimension environnementale.

Sylvian PREZIOSA ne peint que des poissons !

D'où le surnom de FISH MAN attribué par DEBRA ARMAN, célèbre collectionneuse d'art contemporain, muse de Warhol et de Keith Haring.

Bien qu'il soit né le 7 Mars 1963 à 00h00 à Nice, poisson ascendant scorpion (que d'eau !), la raison serait trop facile. Obsédé par l'eau depuis sa naissance mais pas n'importe quelle eau, l'eau de la mer, de l'océan, salée, puissante, mystérieuse.

Obsédé à frôler la mort par noyade à plusieurs reprises mais rien n'y fait, la peur est dépassée par l'excitation de visiter l'inconnu. Il nage d'abord dans cette Méditerranée bénie des Dieux depuis toujours puis s'envole vers les Caraïbes. Il découvre une île, son île, Marie-Galante, là où il voudrait un jour mourir écorché de corail.

S'émerveillant à chaque plongée de la diversité des formes, des couleurs, un monde sans haine et prenant conscience très vite de l'urgence de la protection de l'environnement, Sylvian a l'idée de peindre des créatures marines, les POP FISH, à partir de sacs plastiques de récupération. De culture POP, il porte sa passion de la mer à une expression contemporaine, à la fois langage figuratif, symbolique et énergétique.

Outre une œuvre de recyclage qui sauve des vies, il apporte un soutien financier aux associations qui défendent la planète.

Du plastique lacéré, collé, fondu, trituré, peint, vernis sort une œuvre unique et originale. Peinture sauvage, violente mais parfois douce, halte d'un bien -être fugitif.

Mais les POP FISH de Sylvian ne sont-ils que des poissons ?

Ce serait de voir dans ses œuvres qu'une unique recherche esthétique.Chaque poisson est un reflet de l'humanité ou parfois un autoportrait à peine caché. Les poissons nagent toujours dans le même sens, vers la source, la mer originelle, la Mère.

L'œil vous regarde, vous interroge comme s'interroge Sylvian.

Et comme s'interrogeait GAUGUIN :

D'où venons-nous ?
Que sommes-nous ?
Où allons-nous ?

Il ne reste plus qu'à voyager dans ce monde peuplé de POP FISH qui vous procure le sentiment exaltant d'entrer en contact avec l'océan.

🇮🇹

Mi é gradito presentarvi il lavoro particolarmente interessante di un'artista di Nizza.

L'approccio di Sylvian e impregnato della cultura Pop Art al quale ha aderito sin dall'inizio. All'identico delle grandi firme di questo movimento come Andy Warhol o più tardi Jean Michel Basquiat, l'artista ci propone un visuale iconografico.

La scelta del pesce, oltre che sottolineare le sue origini mediterranee, serve anche a ricordarci l'importanza di questo tema dal punto di vista biblico. Questa ricorrenza si trasforma pure in risonanza in quanto il soggetto vi e sempre raffigurato di profilo con lo sguardo verso la sinistra.

Sempre in sintonia con gli artisti legati al Pop Art, Sylvian mette in iconografia il pesce nello stesso modo usato da Warhol con le lattine di minestra Campbell, il dollaro ed i ritratti di Marylin oppure anche come Keith Haring con il suo bimbo radiante. La scelta di colori flashy o spesso primari si iscrive inoltre in totale coerenza con questo movimento.

La sua vita trascorsa a Nizza gli ha permesso di seguire da vicino i nuovi realisti quali Arman, César, Spoeri o tanti altri che hanno saputo sviluppare, in parallelo con il movimento Pop Art americano, una forma artistica rivolta verso l'oggetto e la società del consumo.

Questi artisti ci hanno infatti proposto un nuovo sguardo attraverso la declinazione delle alterazioni dello stato che si poteva far subire all'oggetto.

Cosi, si sono messi a rompere, brucciare, segmentare, tagliare, accumulare, comprimere gli oggetti in modo di togliere la loro funzionalità d'origine e presentarli allo sguardo rivestiti da una nuova dimensione.

Sylvian é quindi il loro erede quando utilizza come materia prima dei sacchetti di plastica di recupero che vengano riscaldati, allungati, e poi dipinti, dando cosi vita ai suoi pesci. Una seconda vita inaspettata per questi oggetti che erano diventati rifiuti inutili della nostra società.

L'approccio artistico, oltre che essere accattivante, riveste anche in questo caso una dimensione ambientale.

The JO by Sylvian the FishMan

Tuesday, July 09, 2024 - 11:14 AM